Les enfants de Gaucelm
Un banquet du shungu
Les enfants de Gaucelm
Un banquet du shungu
Vingt cinq voix qui font cercle contre le racisme depuis le Collège Gaucelm Faidit à Uzerche. A leurs côtés se dressent des mains amies ou proches, ainsi que quatre poètes errants, pour tisser un même récit, au nom du vivre-ensemble. Le shungu est une manière de faire cercle, issue de la tradition comorienne. Il y est question d’une humanité retrouvée. Il y est aussi question d’un paysage de mots et de mets. Un festin qui en appelle à la dignité des hommes.
« Sur une terre située à dix mille kilomètres de l’Hexagone, des hommes, il y a longtemps, ont inventé une manière de faire récit ensemble. Elle se fonde sur le don et le contre-don. Cette utopie de l’être ensemble, née du désir de tendre la main à l’autre, dans l’espoir de retrouver une forme d’humanité, se nomme ainsi : shungu. Comme le souffle d’une éruption donnant vie à tout un monde... A l’origine de toute histoire, il y a le désir de l’autre. Et la parole fuse ensuite... »