Le continent africain est riche d’une multitude de langues, qu’elles soient vernaculaires ou véhiculaires, issues ou non de la colonisation. Parallèlement au français, le théâtre et les textes pour la parole s’écrivent en anglais, en portugais, en afrikaans, en arabe, en italien, en espagnol, en wolof, en yoruba, en swahili ou kiswahili, en amharique ou autres idiomes.
Cette table-ronde analysera la place de la traduction dans le domaine théâtral et littéraire en général et tentera de répondre à quelques interrogations liées à ce processus : quelle est l’histoire de la traduction sur le continent africain pendant la colonisation et après les Indépendances ? Quels sont les mécanismes de domination inhérents à la traduction mais aussi ceux qui se mettent en œuvre en réparation de la violence commise ? Comment traduire des langues issues d’un métissage culturel ? Que traduit-on, et pour qui ? En traduisant, que transmet-on ?
La réflexion sur la traduction des textes dramatiques se prolongera lors des rencontres d’été de La Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon, avec la Biennale de la traduction du 20 au 24 juillet.