Contes par Sylvi Belleau et Ronald Larocque.
Pour ce deuxième jour, Sylvi Belleau contera des Contes du Saint-Laurent avec des pirates des Îles de la Madeleine et le bossu de l’Île d’Orléans, des histoires échouées un jour ou l’autre sur les rives du fleuve pour prendre racine, fleurir et se transformer au gré des saisons.
Ronald Larocque présentera Ti-Jean les longues oreilles et le dragon à sept têtes, conte traditionnel québécois revampé par le conteur qui le rend participatif et festif. Une histoire pleine d’humour avec de l’imagination, une fée, une hachette magique, des airs de chansons, des oreilles de lapin, des rebondissements, un roi mécréant et même une fin écologique. Il enchaînera ensuite avec Le conte de la goutte qui vous entraînera dans un voyage échevelé.
Sylvie Belleau :
Autrice, conteuse et comédienne, Sylvie Belleau a puisé dans sa passion pour les voyages et la parole l’envie de revenir à une source du théâtre, lorsque les histoires étaient encore contées autour du feu. Depuis la fin des années 1980, elle développe l’Art du Conte et invite les jeunes à découvrir les légendes du monde entier. Elle a conté dans de nombreux festivals et événements au Canada et est également directrice artistique de la programmation de conte pour la famille ARBRACONTE, a co-fondé le Festival de contes Il était une fois... et a reçu le prix Gardienne du conte par Storytellers of Canada – Conteurs du Canada pour sa contribution à l’art du conte.
Ronald Larocque a pris le chemin du conte, il y a de cela déjà 20 ans dans l’enthousiasme avec la joyeuse bande des Dimanches du conte au Sergent recruteur de Montréal. Comme aujourd’hui, il inventait certaines histoires et les transformait de fois en fois, de mois en mois. Le conteur avoue avoir travaillé fort pour devenir plus direct dans sa façon de raconter et il continue de le faire, car cela ne finit jamais, il faut toujours recommencer, se remettre cent fois à l’ouvrage.
Il s’est promené un peu partout pour conter ses histoires. Chaque fois, il a appris quelque chose parce que le conte est vivant, parce qu’il est avant tout une rencontre et que le public, constamment renouvelé, influe sur le conte, lui donne un nouveau souffle.