Ôhó n°1


© Christophe Péan
Cameroun

Ôhó est au revoir. Ôhó comme une plainte, là d’où vient cet homme, orphelin de son plus-que-frère. Il se lance dans une déploration qui s’épanche, se souvient, et situe leur histoire dans l’Histoire. Sa parole est un chant d’adieu qui s’ancre dans la tradition orale des djéli d’Afrique de l’Ouest, des mbom-mvett d’Afrique centrale et des imbongi d’Afrique du Sud.
Ôhó pour adieu. Un ôho aux Hommes enfermer dans un bateau négrier, un ôhó joyeux à la colonisation, un ôhó aux colons, un ôhó aux illusions de l’Indépendance, un ôho des jeunes à leur pays qui n’a pas su cultiver leurs rêves.

Auteur dramatique, poète et metteur en scène, Kouam Tawa réside à l’ouest du Cameroun et se consacre à l’écriture, au théâtre et à l’animation d’ateliers d’écriture. Il a publié, en Afrique et en France, une trentaine de livres dont une vingtaine pour la jeunesse.

Du même auteur :
Topito et Madina (album), La souris qui raconte, Clamart, 2018
Nuit de veille, théâtre, 2017
Danse, Petite Lune ! (album), Éditions Rue du Monde, Paris, 2017
Je verbe (poème), Éditions Clé, Yaoundé, 2017
Haut les vents ! (poème), Christophe Chomant Éditeur, Rouen, 2015.
Colliers de perles (poèmes), Éditions Al Dante/Le Triangle, Marseille, 2015.
À Corps perdu, théâtre, in Écritures d’Afrique - Dramaturgies contemporaines, CulturesFrance Éditions, Paris, 2007

Distribution

Avec Kouam Tawa, Mangane

Production Les Francophonies - Des écritures à la scène
Accueil en partenariat avec le Vieux Château / Vicq-sur-Breuilh