MUTOMBO MUKANDA Cajou


R.D. du Congo Origine de la bourse : Culturesfrance, Visa pour la création

Auteur, directeur artistique, dramaturge, comédien
Bourse "Visa pour la création" de Culturesfrance
Dates de résidence : de mars à juin 2009

Cajou Mutombo est né à Kinshasa en 1982.

Diplômé en art dramatique, option interprétation, il a participé à plusieurs ateliers d’interprétation, de lecture, ou d’écriture à Kinshasa.

Il dirige actuellement le Théâtre des Malaika à Kinshasa, une des composantes de l’Ecurie Maloba (MAlaïka, LOkombe et BAobab : c’est sur la décision des fondateurs de ces trois troupes - entre autres Nono Bakwa et Galans Mutombo Buishi, père de Cajou - qu’elles ont été fusionnées en une seule structure).

Depuis 2006, il évolue comme comédien au sein de l’Ecurie Maloba où il a joué, entre autres, dans Son prénom malgré lui, dans Mandat d’arrêt provisoire, pièce aussi réalisée en dramatique (série télévisée) et Purification, un spectacle monologue de Mutombo Buitshi.

mise à jour avril 2014
photo Cajou Mutombo.

Créations de l'auteur

Textes

Mupépé ya Libanda ou "Le souffle du dehors", sélectionné pour le Prix RFI Théâtre 2016
Crime de souffrance, théâtre, pièce non éditée.
Couloir de la Mort, théâtre, pièce non éditée.
Plusieurs textes lus pendant les ateliers d’écritures.
Plusieurs textes en chantier.

Bourse

En 2009, il obtient une bourse “Visa pour la création” de Culturesfrance pour l’écriture d’une pièce de théâtre intitulée Couloir de la mort.

Autres informations

Résidence à la Maison des Auteurs : note d’intention
(mars à juin 2009)

“Le défi d’écriture pour moi c’est d’écrire à un personnage, parce que tout se situe dans une pensée, une envie, un discours individuel. Pour l’instant je suis encore comédien. J’ai encore ce désir de me voir sur scène. Mon écriture est un travail en laboratoire, dans toutes les étapes de création. Un exercice majeur pour les comédiens, et un matériel de mise en scène. Une histoire totalement intime que je veux raconter. Dans l’écriture c’est un travail de la langue, et qui donne naissance à un langage narrateur.

De quoi s’agit-il ? De l’amour trahit, de la haine et la jalousie. La pièce commence au moment où la femme décide de prendre soin de son mari à la fois aimé et détesté. Elle a le cœur déréglé comme une vieille pendule. Une confrontation de l’amour et de la haine met la femme dans un état confus où les mots sont ici des armes, dans une pensée précise et la formule imagée, transposant une intrigue qu’on retrouve souvent dans nos sociétés. La pièce brise la structure dramatique conventionnelle et la parole est prise dans une adresse directe au public.”
CAJOU MUTOMBO