Nord-Pas-de-Calais. 1948.
Saïd, un mineur marocain, ayant participé aux grèves réprimées dans le sang par l’État est renvoyé dans son pays. Sa femme, Barbara, mère d’une petite fille, Hajar, n’a plus la force pour rentrer chez elle. Elle finit par partir dans la forêt et y vivra comme ermite pendant 35 ans. Jean, mineur, échappe à un accident de grisou et attribue sa vie sauve à Sainte Barbe, patronne des mineurs, à qui il décide de consacrer sa vie de peintre. Il connaîtra une grande carrière inter-nationale. Cette fa mille décomposée navigue entre passé et pré sent pour raconter, se raconter entre les lignes du souvenir et faire émerger un portrait. Celui, protéiforme, d’une génération à qui rien n’a été épargné mais qui se tient debout et défend à corps et à cris son droit au bonheur et à la liberté.
Penda Diouf écrit pour le spectacle vivant, notamment pour le théâtre avec des pièces telles que Pistes… ou La grande ourse qui sera mis en scène par Anthony Thibault aux Zébrures d’Automne 2024, et avec qui elle a aussi co-fondé le label Jeunes Textes en Liberté. Elle réalise également des documentaires.
L’art et l’écriture qu’elle développe sont fortement liés à son environnement
et à ses engagements sociaux, culturels et politiques, créant des femmes fortes, traditionnellement peu présentes dans l’écriture dramaturgique.
De la même autrice :
• La grande Ourse, Quartett, 2019
• Pistes… suivi de Sutures, Quartett, 2017