Polyglotte (titre provisoire)


© Christophe Péan
Canada-Anichinabée / France

Dans cette œuvre en cours de création, Émilie Monnet réfléchit à la relation
aux langues, à leurs dimensions affectives, sensuelles et sensorielles. Les langues comme organes qui permettent de « goûter » aux mots. Les langues porteuses aussi de systèmes de croyances, de manières de penser la vie. Des langues comme un fil qui nous relie aux autres.
Les arbres, les humains, les animaux, vivent la nécessité de construire un langage pour se relier à leurs environnements. Que se passe t-il, dès lors que nous déforestons ? Ou lorsque des langues autochtones cessent d’être enseignées ? Que perdons-nous comme liens et comme savoirs ?

Émilie Monnet poursuit cette question et recherche en alliant poésie et musique, à montrer que les multiples langages se répondent et effacent les frontières de l’altérité.

Metteuse en scène, autrice et comédienne, Émilie Monnet fonde ONISHKA en 2011 pour générer des conversations entre artistes autochtones, toutes disciplines et peuples confondus, avec l’idée que la création artistique est un catalyseur de transformation sociale. Sa démarche artistique privilégie les processus de création collaboratifs et multilinguistiques, et sonde les thèmes de la mémoire et de l’Histoire.

De la même autrice :
Okinum, Éditions Les Herbes rouges, 2019 / en anglais aux éditions J. Gordon Shillingford, 2022
Marguerite : le feu, Éditions Les Herbes rouges, 2023

Distribution

Texte et direction de lecture Émilie Monnet (Canada-Anichinabée / France)
Avec Jean-François Blouin (création sonore), Viviane Bossina, Léa Miguel, Alexandra Teracher
Dramaturge Émilie Martz-Kuhn

En partenariat avec le Théâtre Jean Lurçat – Scène nationale d’Aubusson, la commune d’Auzances
Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec