Publication
Textes
Le Temps de la saison verte, poésie, Les Solitaires intempestifs, 1998.
La Nuit cristalline, livre objet, 12 exemplaires, poésie, 2000.
Entre brune et cratère, livre objet, 10 exemplaires sérigraphiés, poésie, 2000.
Le déluge en soi n’est jamais trop loin, poésie, dessins, CCF Blaise Cendrars, Cameroun, mars 2005
La Machine à vapeur, théâtre, inédit.
Les éclairs d’un fragment, suivi de En mémoire de la brume, poésie, inédit.
Cendres et lys, poésie,inédit.
Les Flammes d’un jet, poésie et dessins, inédit.
Sous les airs du Wouri, Pas de quartier - Brigade d’intervention poétique, édition du CCF Blaise Cendrars, 2006.
Respiration, dans Interdit de laver sa mobylette, poésie, ouvrage collectif, illustration de Hervé Yamguen, éditions Opoto, 2007 (consulter l’ouvrage en ligne sur le site des éditions Opoto).
Autres publications
L’Ivresse du papillon, ouvrage collectif, Edimontagne 2008. Hervé Yamguen est associé à ce livre en tant que plasticien.
Autres informations
À propos d’Hervé Yamguen
Présentation de Simon Njami pour l’exposition des oeuvres d’Hervé Yamguen à la Fondation Donwahi à Abidjan : L’Oiseau conteur (22 février - 24 avril 2014)
HERVÉ YAMGUEN
L’artiste et l’artisan
Hervé Yamguem ne se définirait pas comme un plasticien. Illustrateur, dessinateur, poète, écrivain, sculpteur, il se situe à ce croisement des disciplines qui constituent aujourd’hui l’une des caractéristiques de l’art contemporain. De plus, l’artiste camerounais est une illustration parfaite des tendances qui se dégagent depuis quelque temps dans la création plastique. L’artiste n’est plus cet être étrange, habité par une vision qu’il ne peut partager avec personne. Le mythe du génie maudit a vécu. Aujourd’hui nous assistons à une « socialisation » de l’art, une mise en commun des ressources et des talents qui apporte à la contemporanéité un peu de cette modestie qui lui fait parfois défaut. C’est grâce à cette humilité retrouvée que la collaboration est possible.
Pour ses sculptures perlées, Yamguem travaille avec des artisans et redonne toute leur noblesse à ces savoirs-faire que l’on a tendance aujourd’hui en Afrique à mépriser, alors qu’ils représentent une mémoire, une source d’inspiration et de créativité qui donne à l’œuvre une originalité, au sens premier du terme, c’est-à-dire une vérité, qui permet d’échapper aux schémas réducteurs de la globalisation.
Si les artistes africains ont quelque chose à apporter au monde, c’est cette sensibilité particulière qui abolit les barrières et établit la création artistique dans une horizontalité sans hiérarchies prononcées. Cette exposition, en droite ligne avec la philosophie de la Fondation Donwahi prouve, si besoin était, que l’art ne peut pas, ne doit pas être séparé de la société dont il est issu, mais au contraire, doit s’en imprégner, afin d’apporter au monde une voix qui ne soit pas la simple reproduction des modèles existants.
Simon Njami
—
Liens
Africultures