Ecritures et violences


Pourquoi choisit-on d’écrire sur la violence ?
Peut-on écrire en contexte de violences ?
Quelles formes ces écritures prennent-elles ?
Est-ce qu’écrire sur une violence implique des mots violents ?

Un auteur et deux autrices travaillent chacun à leur endroit sur des violences, exercées à l’encontre de femmes et d’enfants. La violence traverse leurs textes mais est-ce dans la forme, le rythme, la thématique ou le choix des mots qu’elle se matérialise ? Et comment se transmet-elle ?

Gaëlle Bien-Aimé est journaliste, comédienne, humoriste, professeure de corps et de voix à Acte, école de formation d’acteur·rice·s et d’animateur·rice·s. Elle est également "artiviste" et membre de l’organisation féministe Nègès Mawon. Elle fonde la troupe « Corps et âme » qui, en octobre 2014, a fêté ses dix années d’existence.

Jeanne Diama est auteure, comédienne et metteure en scène de formation. Elle obtient un master en mise en scène et des rôles en tant que comédienne pour le cinéma et le théâtre. Elle se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture, ayant participé à des ateliers auprès d’Alexandre Koutchevsky, Dieudonné Niangouna, Gauz, Aristide Tarnagda ou Michel Beretti.

C’est à l’université de Lomé que Basile Yawanké se rapproche du théâtre. Comédien et metteur en scène, il joue pour la télévision et le cinéma ou dans Qui rira verra et Quand j’aurai mille et un ans de Nathalie Papin avec la compagnie des Lucioles. Il met en scène Le 20 Novembre de Lars Norén et État d’urgence de Falk Richter avec la compagnie Alyopa et participe en 2014 comme metteur en scène au laboratoire de recherche artistique ÉLAN des Récréâtrales à Ouagadougou.