Texte Simon Boulerice. Mise en scène Simon Boulerice, Caroline Guyot
Boisseuil - Espace du Crouzy
Jeu. 21septembre à 10h30 et 14h30 (scolaires)
Ven. 22 septembre à 20h
Durée 1h - Jeune public à partir de 6 ans
« Moi, je suis un Edgar : à la maison, c’est moi le roi ! »
« Moi, je suis un Henri : je passe dans le beurre. Des fois, j’ai l’impression que mes parents se rendent même pas compte que j’existe, tellement mon frère/sœur prend toute la place ! »
Henri a l’impression d’être invisible. Tout le monde n’en a que pour son petit frère Edgar. Pas facile d’être le grand frère d’un enfant différent. Edgar se costume tous les jours, même si ce n’est pas Halloween…
Edgar parle en poèmes. Même la fée des dents (la petite souris) accorde des droits spéciaux à Edgar ! Il est grand temps pour Henri de montrer qui il est. Mais le sait-il lui-même ? Comment trouve-t-on sa place auprès d’un frère comme Edgar qui prend toute la place qu’on lui offre, voire un peu celle des autres ? Les deux frères s’aiment et s’affrontent, tour à tour.
Une compagnie française et une compagnie québécoise se sont alliées pour ce projet qui parle aux enfants et aux parents.
Simon Boulerice
Après des formations en écriture et en interprétation théâtrale, Simon Boulerice décroche, en 2007, son premier rôle dans Stanislas Walter Legrand de Sébastien Harrisson, produit par L’Arrière Scène. Depuis, sa participation au sein de la compagnie n’a cessé de s’accroître. Il a repris un rôle dans La Robe de ma mère de Serge Marois en 2010, puis l’année suivante, il incarne tous les rôles du solo Les Mains dans la gravelle, pièce qu’il a écrite en résidence à L’Arrière Scène.
Au cours de sa jeune carrière, on a salué son travail à diverses reprises. Prix de la création Fringe 2007 pour Simon a toujours aimé danser, prix de poésie Alphonse-Piché 2009 pour son recueil Saigner des dents, Cochon du peuple lors du gala des Cochons d’or 2011 pour sa pièce Martine à la plage, prix des lecteurs émergents 2013 pour son roman Javotte. Trois de ses dernières parutions pour la jeunesse ont été sélectionnées pour les Prix des libraires 2014 : Un verger dans le ventre (La Courte échelle), Edgar Paillettes (Éditions Québec Amérique) et Jeanne Moreau a le sourire à l’envers (Leméac Éditeur). Pour l’écriture de Tu dois avoir si froid, il a bénéficié en 2012 d’une résidence à La Passerelle à Rixheim en Alsace et d’une deuxième à L’Arrière Scène en 2013. Il est maintenant adjoint à la direction artistique à L’Arrière Scène aux côtés de Serge Marois, le fondateur.
Caroline Guyot
Caroline est encore élève au Conservatoire National de Région de Lille, lorsqu’elle débarque de l’autre côté de la Manche pour sa première aventure professionnelle avec Jon Oram, metteur en scène anglais. C’est ensuite avec la Manivelle Théâtre qu’elle poursuit son parcours en tant que comédienne, en offrant plus de 200 représentations du spectacle Le journal de grosse patate de Dominique Richard. Elle participe actuellement à une lecture en musique et vidéo de Martine à la plage de Simon Boulerice. Elle a également travaillé en tant qu’assistante à la mise en scène sur plusieurs créations, notamment L’Ogrelet et Une lune entre deux maisons de Suzanne Lebeau. Sa première mise en scène est un spectacle pour les petits La fille dans la bassine, une revisite de Oh les beaux jours de Beckett.
Mais c’est avec le collectif Méli-Mélo (regroupant des comédiens, des circassiens, des danseurs et des marionnettistes) qu’elle signera ses projets personnels dans la mise en scène de plusieurs créations, dont Et si, travail visuel autour de l’œuvre de Roland Barthes, sur le plateau dans Ordinarium de Thomas Piasecki, et Mercredi c’est sport de Thomas Gornet. Elle vient de créer Face de cuillère de Lee Hall, solo clownesquement théâtral, et Mc Beth – barbaque tragédie petite forme de théâtre d’objets. Elle encadre également des ateliers et stages pour enfants et ados.