Nous sommes dans un futur proche.
Un chien fait la route des camps de réfugiés de Thessalonique à Bobigny.
Sur son chemin, il croise la Femme à la torche, l’Homme accroché au mât, l’Europe, la Fée Clochette, Jumana, Nègre de feu, Waël, le Jeune-homme et quelques autres...
Un fonctionnaire européen noue une relation illégale. Au même moment, un mouvement d’accueil clandestin s’organise en Europe…
Le Pire n’est pas (toujours) certain est un conte contemporain, l’humour y est cruel et tout y est vrai.
Le projet
Metteure en scène, dessinatrice, initiatrice de projets réunissant de nombreux artistes, Catherine Boskowitz travaille en France, en Haïti, en Colombie, dans plusieurs pays d’Afrique et au Moyen-Orient. Elle voyage aussi en Europe. À l’intérieur de ce mouvement, de ces allers-retours, elle construit avec son équipe artistique un travail de création où le théâtre occupe une place essentielle.
Artiste associée à la MC93 de Bobigny pendant deux ans, elle y a écrit et préparé Le pire n’est pas (toujours) certain, spectacle issu de choses vues, d’expérience vécues, et de nombreuses lectures. Parmi elles, Frères Migrants de Patrick Chamoiseau (Éditions du Seuil), dont la pièce s’inspire librement, et aussi le théâtre d’Armand Gatti, de Paul Claudel, les nouvelles d’Antonio Tabucchi, et les écrits d’Hannah Arendt.
Les demandeurs d’asile du Foyer Oryema à Bobigny ainsi que les réfugiés rencontrés en Grèce et à travers toute l’Europe, certains devenus ses amis, l’ont aidée à imaginer cette histoire qui leur est dédiée.