TRANS...


© Elyne Ventenat
Congo France Théâtre

Spectacle pluridisciplinaire - Création
Julien Mabiala Bissila, DeLaVallet Bidiefono, Stéphane Bensimon, Collectif Zavtra

TRANS... c’est un carnet de voyages dans un même lieu, un long cheminement de paroles, de sons, de mouvements corporels et de musiques, une grande traversée avec plusieurs escales qui renvoient à des histoires tantôt drôles, tantôt acides, jaillissant de ces artistes réunis ici et maintenant.

TRANS… c’est un arbre à palabre moderne. Un bar, un maquis, une messe, un rituel pour réveiller, ligoter, libérer toutes ces énergies du mal qui rongent notre image d’hommes et de femmes contemporains. Un lieu pour interroger nos histoires, nos responsabilités, nos actes. Oui cela a bien existé ! Non, nous, aujourd’hui, nous ne porterons pas les crimes que nous n’avons jamais commis. Cette transe vient exhumer le silence qui pèse sur nos générations. Et maintenant ? Que fait-on de ce bilan ? On passe notre route en silence ?

Basée sur l’énergie de la transe, s’inscrivant dans un mouvement perpétuel, TRANS… est une création littéraire, théâtrale, musicale et chorégraphique, fruit d’une rencontre entre le collectif Zavtra de Limoges, l’auteur congolais Julien Mabiala Bissila et plus tard, à Brazzaville, avec DeLaVallet Bidiefono et ses danseurs. Naît alors une amitié de travail, une envie de partager le plateau avec les danseurs. Le projet est devenu autre, traversé par les fulgurances brazzavilloises.

Julien Mabiala Bissila

Julien Mabiala Bissila suit une formation dramatique à Brazzaville. Sa première création Odes du crépuscule est primée en 1996 au Festival international de Théâtre Scolaire au Congo. Il participe à plusieurs créations du Théâtre des Tropiques et du Saka-Saka Théâtre avant de créer la compagnie Nguiri-Nguiri Théâtre en 2002. Il met en scène ses textes Le Musée de la honte, La Dernière chance ainsi que des textes d’Emmanuel Dongala adaptés à la scène.
En 2005, il est accueilli par le Théâtre du Vieux-Colombier à Paris dans le programme « Écritures d’Afrique » et, en 2009, comme comédien par le Théâtre des Bernardines à Marseille pour la création d’un texte d’Aristide Tarnagda On ne payera pas l’oxygène mis en scène par Eva Doumbia. Une
première lecture de son texte, alors en chantier Crabe rouge a été réalisée à Marseille par Eva Doumbia. La pièce a ensuite été lue à Paris au Théâtre du Rond-Point et à Limoges dans le cadre des Nouvelles Zébrures 2010 (direction Bénédicte Wenders) puis présentée en 2013 au festival Contre
Courant à Avignon. En 2014, il est le lauréat du premier Prix RFI Théâtre avec sa pièce Chemin de fer (publiée aux éditions Lansman).
Au nom du Père du fils et de J.M. Weston est lauréate des Journées des Auteurs 2011 de Lyon. Après une première lecture à Limoges en septembre 2012, cette pièce est mise en espace par les étudiants de l’Académie de théâtre de Limoges à Avignon, puis créée en novembre 2015 au Tarmac avant de tourner en France, en Côte d’Ivoire, au Togo, au Burkina Faso…

Le collectif Zavtra

Zavtra (« lendemain » en langue russe) est composé de six actrices et de neuf acteurs issus de la septième promotion de l’Académie - École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin dirigée alors par Anton Kouznetsov. Tous ont donc reçu une formation complète (chant, danse, mouvement
scénique, acrobatie, jeu de l’acteur) axée sur un travail collectif. Créateur de ses propres projets, le collectif Zavtra défend une pluralité d’esthétiques théâtrales. C’est dans les différences, les univers et les compétences de chacun que le collectif trouve sa force. Il n’y a pas UN metteur en scène référent, mais plusieurs, selon les projets et les envies. Il s’agit de penser et d’expérimenter des modes de fonctionnement en privilégiant les rencontres et les découvertes, en essayant de faire évoluer les créations au fur et à mesure.
Parmi leurs projets, Il était une fois un pauvre enfant d’après Woyzeck de Büchner, Lumières, VivaLa Vida, Courtine 1917.
En 2012, pour L’Imparfait du présent, les membres du futur collectif Zavtra présentent quatre lectures dont Au nom du père, du fils et de J.M. Weston de Julien Mabiala Bissila. Naît alors l’envie de travailler avec cet auteur, et le collectif lui demande d’écrire un texte. Non pas comme une simple commande mais comme une envie de travailler ensemble, dans un aller-retour entre le texte et le plateau pour s’accorder sur ce qu’ils pourraient ensemble, porter haut et fort. En phase de préparation du projet à Brazzaville où le collectif s’est déplacé pour travailler au coeur même de l’univers de Julien Bissila, le groupe rencontre DeLaVallet Bidiefono et ses danseurs : ils
partagent les phases d’entraînement corporel. Naît alors une amitié de travail, une envie de partager le plateau avec les danseurs. Le projet est devenu autre, traversé par les fulgurances brazzavilloises...

DeLaVallet Bidiefono

Né à Pointe-Noire au début des années 80, DeLaVallet Bidiefono est aujourd’hui une figure de la danse contemporaine. Cet acharné du travail, aventurier du mouvement, tout d’abord musicien avant d’être chorégraphe, place toujours la musique au coeur de ses créations.
Au fur et à mesure de ses rencontres et collaborations artistiques avec des artistes tels que Dieudonné Niangouna, David Bobée ou David Lescot, celui qui ne veut pas que son art soit colonisé, attache une attention croissante à la théâtralité de ses chorégraphies.
En 2005, il fonde la Compagnie Baninga avec laquelle il signe ses premières pièces Liberté d’expression, puis Pollution (2006) et Ndjila na Ndjila – D’une route à l’autre (2007) pour lesquelles Salia Sanou apportera son regard et ses conseils artistiques.
DeLaVallet Bidiefono connaît la reconnaissance en France grâce à la création d’Empreintes / On posera les mots après au Festival des Francophonies en Limousin en 2009, suivie de représentations en Europe et en Afrique. En septembre 2011, Où vers ? créé également aux Francophonies en Limousin est présentée ensuite dans les Instituts Français de Kinshasa et Brazzaville, au Festival Cadences à Arcachon, au Théâtre Paul Eluard de Choisy le roi où il devient artiste associé.
En 2013, il est invité par le Festival d’Avignon pour créer le spectacle Au-Delà, une chorégraphie qu’il a également présenté au festival des Francophonies en 2014 et en tournée.
Voir aussi On ne brûle pas l’enfer

Les dates

Théâtre de l’Union
LIMOGES

TRANS...

Durée : Durée 1h30
Théâtre de l’Union
LIMOGES

TRANS...

Durée : Durée 1h30
Théâtre de l’Union
LIMOGES

TRANS...

Durée : Durée 1h30

Distribution

Texte et mise en scène Julien Mabiala Bissila
Chorégraphie DeLaVallet Bidiefono
Direction artistique Stéphane Bensimon
Création musicale Sébastien Bidon et Stéphane Bensimon

Avec
Clément Delpérié
Elisa Delorme
Guillaume Delalandre
Jean-Baptiste Tur
Nolwenn Petershmitt
Stéphane Bensimon
Timothée François
Destin Bidiefono
Drevy Foundou
Cognes Mayoukou

Sébastien Bidon
Stéphane Bensimon

Scénographie Collectif 748
Création lumières Notre Petite Ville
Régie générale Elyne Ventenat
Production et diffusion Gabrielle Dupas

Production

Production Collectif Zavtra
Coproduction Théâtre de l’Union - CDN du Limousin, Les Francophonies en Limousin (Programme « Au delà de nous »)

Résidence Théâtre du Soleil

Avec le soutien de CDC - Centre de Développement Chorégraphique ESPACE BANING’ART, Fonds d’Insertion professionnelle de l’Académie - ESPTL, DRAC et Région Limousin, DRAC Aquitaine Limousin Poitou Charentes, Région Aquitaine Limousin Poitou Charentes, Institut Français.

Accueil avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie